LIVRE TVR de Gérard Taës

LIVRE TVR de Gérard Taës

Ce livre de luxe de  plus de 240 pages, présente des coupés et cabriolets de propriétaires deTVR.

 

 

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Les débuts de MG à Oxford, de Morgan à Malvern Link, de Triumph à Coventry et de TVR à Whiteley, ainsi que l’évocation des quatre marques en vedette dans les pages de ce Tome 1 de « The British Cars » by Gérard Taës, éclairent d’entrée de jeu les sources diverses, variées et incomparables, à l’origine de l’éclosion de l’industrie automobile britannique. Elles sont citées ici par ordre alphabétique afin de ne froisser aucune susceptibilité.

 

Chacune à sa façon, MG, Morgan, Triumph et TVR ont présidé aux fondements de l’esprit britannique de l’automobile et en constituent toujours l’ossature de l’héritage.

Ces berlines, coupés, cabriolets et roadsters emblématiques, icônes d’hier souvent hissées au rang d’œuvres d’art vivantes, ont non seulement contribué de manière significative à l’éclosion de l’industrie automobile britannique et elles ont aussi posé durablement leurs sceaux dans le paysage mondial. Les voilà donc à tout jamais dans la grande histoire de l’automobile. 

Quoi qu’il en soit, on se souvient fort heureusement aujourd’hui encore qu’elles sont nées parées du caractère sacré de l’automobile, un sacré caractère indépendantiste. Et au fil de leurs générations MG, Morgan, Triumph et TVR ont donné naissance à un véritable Commonwealth of Cars qui les a transportées jusqu’en Chine. Jugez plutôt !

 

Alors que MG, Morgan et TVR continuent de tracer leur route, on rêve secrètement, après quatre décennies de sommeil, de voir renaître Triumph sous l’impulsion de BMW qui détient les droits de la marque et dévoilait voici peu le Concept car Triumph TR25, un roadster à motorisation électrique élaboré sur la base d’une BMW i3S.

Cela pourrait être pire, et je tiens d’ailleurs à vous dire qu’en l’état actuel de l’électrification à tous crins des véhicules la chose ne m’a pas encore réellement convaincu. Elle est pourtant de nos jours on ne peut plus politiquement correcte…

 

Quoi qu’il advienne dans un monde industriel et économique qui change vite, de plus en plus vite et même parfois trop vite au point de parfois lamentablement oublier ses racines, l’automobile reste le plus fabuleux outil d’indépendance et de déplacement dont disposent les êtres humains ici-bas.

Lorsque j’écris « automobile » je la considère avec un immense « A » et j’inclus bien évidemment motos et sidecars sous ce vocable.

 

MG, Morgan, Triumph et TVR, de sacrées petites anglaises, avouons-le, dont on voudrait que l’âme et le souffle de liberté so british persistent éternellement, of course !

 

MG : née Morris Garages à Oxford,

déjà chinoise et bientôt centenaire !

 

L’entreprise MG est née on ne peut plus naturellement chez Morris Garages à Oxford - la marque était initialement associée à la société Morris Motors de William Morris, mais elle est rapidement devenue indépendante - avant de devenir MG Motor en 1924 à Oxford où a été produite le premier modèle, la MG 14/28, et de fusionner en 1952 avec BMC (British Motor Corporation).

 

Elle a ensuite été successivement acquise par British Aerospace, puis par BMW, par Phoenix Consortium et enfin par Nanjing Automobile Corporation.

Et la marque appartient depuis 2006 au Groupe chinois Shanghai Automotive Industry Corporation via la filiale SAIC Motor Europe.

 

L’acquisition de MG par la SAIC a permis de relancer la marque après une période de stagnation, et cela a permis à MG de renouer avec son histoire et de développer de nouveaux modèles pour répondre aux nouveaux besoins des consommateurs.

 

Voici donc près de cent ans, MG a été créée en tant que branche promotionnelle des ventes du constructeur automobile Morris.

Cecil Kimber, un employé de Morris, a joué un rôle important dans le développement des voitures MG, devenues des icônes en raison du succès de sa gamme de voitures de sport avant et après la Seconde Guerre mondiale.

Également réputées à l’époque pour leurs tarifs mesurés, les MG l’étaient aussi pour leur élégant design.

Leurs performances dans le domaine du sport automobile et notamment le caractère des MG TC, TD, MGB et Midget ont permis à la marque de gagner en popularité dans les années 1950 et 1960, toujours appréciée des amateurs de voitures classiques.

 

Alors que la plupart des modèles MG produits sont équipés de moteurs thermiques, désormais la tendance est aux motorisations électriques et hybrides.

La gamme actuelle s’appuie sur des berlines et des SUV, et parmi les modèles populaires figurent les MG ZS et la MG ZS EV, version électrique de la ZS, qui s’inscrit dans la tendance mondiale vers l’électrification de l’industrie automobile, ainsi que la MG Hector.

 

1924-2023 : tous les modèles MG

de tourisme, de sport et concepts

 

Entre-deux-guerres : 1924, MG 14/28 ; 1927, MG 14/40 ; 1928, MG 18/80 ; 1929, MG M-Type Midget; 1930, MG 18/80 et MG 18/100 Tigress; 1931, MG C-Type Midget, MG D-Type Midget et MG F-Type Magna ; 1932, MG J-Type Midget et MG K-Type Magnette; 1933, MG KN Magnette et MG L-Type Magna et MG KN ; 1934, MG N-Type Magnette, MG P-Type Midget et MG Q-type ; 1935, MG R-type ; 1936, MG TA Midget et MG SA; 1937, MG VA ; 1938, MG WA ; 1939, MG TB Midget.

Après-guerre : 1945, MG TC Midget ; 1947, MG Y-type ; 1950, MG TD Midget ; 1953, MG TF Midget, MG Magnette et MG Magnette ZA; 1955, MG A ; 1956, MG Magnette et MG Magnette ZB ; 1959, MG Magnette et MG Magnette Mark III ; 1961, MG Midget, MG Magnette et MG Magnette Mark. IV ; 1962, MG B et MG 1100 ; 1967, MG 1300 ; 1968, MG C ; 1982, MG Metro ; 1983, MG Maestro ; 1985, MG Montego et MG E-XE ; 1992, MG RV8 ; 1995, MG F.

 

XXIe siècle : 2001, MG ZT et MG Lola Ex-257 ; 2002, MG TF et MG XPower SV; 2001, MG ZR et MG ZS; 2008, MG 3 ; 2007, MG 7 ; 2010, MG Zero ; 2011, MG 3 ; 2012, MG 5 et MG Icon ; 2013, MG CS ; 2014, MG GT ; 2015, MG GS ; 2017, MG 6 II et MG ZS ; 2017, MG RX5 ; 2018, MG HS ; 2019, MG Hector, MG Extender et MG RX8 ; 2020, MG 5 II, MG5/EP, MG Gloster et MG Linghang ; 2021, Marvel R, MG Cyberster et MG Maze Concept7 ; 2022, MG 4 et MG One ; 2023, MG EX4 Concept8.

 

Morgan : le petit constructeur mondial

à la plus grande réputation planétaire 

 

Morgan Motor Company a été fondée en 1909 à Malvern Link par Henry Frederick Stanley Morgan, un ex-ingénieur de la compagnie ferroviaire Great Western Railway elle-même créée en 1833, dans le Worcestershire là où a vu le jour la sauce éponyme…

 

La société familiale Morgan Motors est toujours dirigée par la famille Morgan sous la baguette de Steve Morris. Avec 165 employés sur sa chaîne de montage où un maximum d’opérations sont effectuées à la main, la marque est assurément le plus petit constructeur mondial à la plus grande réputation planétaire !

 

Outre leur design distinctif, les premiers véhicules Morgan - des Cyclecars - se caractérisaient aussi par leurs trois roues et étaient moins taxées que les automobiles à quatre roues, leur moteur bicylindre en V et leur châssis échelle en bois, avec des traverses en frêne fixées sur deux poutres latérales en acier.

 

Moteur avant, boîte de vitesses entre le groupe propulseur et le pont arrière, poste de conduite poussé à l’extrême partie arrière, puis au fil des évolutions de moins en moins de bois et de plus en plus de métal sont utilisés pour le châssis.

A l’arrière, la carrosserie est fixée sur la partie en bois, communément nommée faux-châssis, qui habille le pourtour et la zone supérieure du cockpit en appui sur la base structurelle du châssis d’abord en acier puis en aluminium. C’est ainsi que la légende des châssis Morgan en bois perdure, un peu… voire beaucoup, cela ne fait de mal à personne !

 

Le grand virage technique de Morgan a été pris en 1936 avec la Morgan 4/4, enfin dotée de quatre roues et d’un moteur 4 cylindres Coventry Climax 1.2 de 38 chevaux, qui permettait grâce à l’excellent rapport poids/puissance de la belle de filer jusqu’à 130km/h. Cette Morgan 4/4 est d’ailleurs considérée comme la plus ancienne voiture de tourisme produite en continu. Elle portait si bien son nom que grâce à elle fut enfin élaborée une Morgan quatre places. 

Depuis, même si l’on ne peut dire que rien n’a changé dans la réalisation d’une Morgan, l’esprit et les méthodes artisanales de fabrication des roadsters et cabriolets faits maison perdurent.

Aujourd’hui, Morgan reste l’un des plus anciens constructeurs automobiles privés au monde et surtout l’un des rares à avoir franchi le cap du siècle d’existence, en se distinguant par sa production à nulle autre pareille.

 

De conception classique et intemporelle, faites de matériaux de haute qualité, les Morgan arborent un aspect rétro et des lignes élégantes, dans un bel équilibre de tradition et de modernité.

Parmi les Morgan emblématiques, on trouve outre la 4/4, les Plus 4 et Plus 8 ainsi que la 3 Wheeler. Bien que d’aspect rétro, elles sont souvent équipées de moteurs très performants, les modèles plus récents étant équipés de puissants moteurs V6 ou V8.

 

Cherry sur le cake, afin de faire perdurer la notion de modèle sur mesure, Morgan propose à ses clients de nombreuses options de personnalisations exclusives, tant au niveau du style que des performances souhaitées.

 

Hélas, tant mieux diront certains, pour rester dans l’air du temps Morgan a entamé une légère transition vers l’électrification où le marque a exploré différentes options technologiques. Et c’est ainsi qu’a été conçue et développée la Morgan EV3, version électrique du célèbre Morgan 3 Wheeler.

 

1909-2022 : tous les modèles Morgan

de tourisme, de sport et concepts

 

Avant la première guerre mondiale : 1909, Morgan Runabout ; 1911, V-Twin 3-Wheeler.

 

Entre-deux-guerres : 1932, Morgan F-Series 3-Wheeler, 1936, 4/4 Two-Seater and Four-Seater.

 

Après-guerre : 1950, Morgan Plus 4 ; 1964, Plus 4 Plus; 1965, Morgan +4 Competition two seater; 1968, Plus 8 ; 1985, Plus 4 ; 2001, Aero 8; 2004, V6 Roadster; 2005, Plus 4; 2006, Morgan LIFEcar; 2008, AeroMax ; 2009, Morgan 4/4 Sport ; 2010, Aero Super Sports et Morgan Eva GT ; 2011, Morgan Plus E, Morgan Plus 4 SuperSports et Morgan Anniversary 4/4; 2012, Aero Coupe, Morgan 3-Wheeler, Morgan Aero 8 et Roadster 3.7 ; 2015, Morgan Aero 8 ; 2018, Morgan EV3 ; 2019, Morgan Plus Six.

 

XXIe siècle : 2020, Morgan Plus Four ; 2022, Morgan Super 3.

 

Triumph : des vélos, des motos

et enfin des automobiles…

 

La Triumph Motor Company dont est issu le nom commercial Triumph appartient actuellement à la société BMW.

Parmi ses différents propriétaires, Triumph a eu Standard Motor, British Leyland, puis Rover. Mais c’est le Groupe British Leyland qui l’a vraiment mise à mal tant au niveau de la qualité produit que de la réputation, lorsqu’il a fusionné plusieurs marques pour opérer des économies d’échelle.

 

La lignée Triumph a vu le jour en 1885 à Coventry, dans les West Midlands, à l’initiative de l’allemand Siegfried Bettmann alors importateur de bicyclettes depuis le Vieux Continent sous l’enseigne S. Bettmann & Co Import-Export Agency.

Siegfried les vendit tout d’abord sous son propre nom avant de les commercialiser ensuite via la Triumph Cycle Company sous la dénomination Triumph.

 

En 1887, Bettmann s’associa à un compatriote, Moritz Schulte, puis dès 1889 ils commencèrent à produire leurs propres vélos à Coventry.

Les premières Triumph furent donc bel et bien des bicyclettes, et en 1902 furent produites les premières motos Triumph.

En 1921, Bettmann acquit la Clay Lane de la Dawson Car Company et ce fut le début de l’aventure automobile avec la Triumph 10/20. Et il fallut attendre 1927 pour passer à l’industrialisation avec la Triumph Super 7.

 

Des modèles comme les roadsters Triumph TR2, TR3 et Spitfire ont connu une grande popularité grâce à leur design attrayant et aux agréables expériences de conduite qu’elles proposaient et proposent encore.

Triumph avait également une forte présence dans le sport automobile, et je me souviens sans forcer de la TR4 Overdrive au volant de laquelle, jeune conducteur, je me prenais presque pour un rallyman dans la Sainte-Baume.

Les TR Series ont fait les beaux jours de Triumph pendant plusieurs décennies, en rallye et même endurance avec les TR4 et la TR7. Et les Spitfire, autre modèle emblématique de la marque, ont longtemps assumé leur statut de petit avion de chasse… roulant !

 

Malgré la production interrompue et la marque mise en sommeil depuis 1984, Triumph reste pourtant une référence chez les amoureux de voitures classiques. La tendance vintage aidant, nombreux sont les nostalgiques qui continuent de restaurer et de conduire des voitures Triumph.

 

1923-1981 : tous les modèles Triumph

de tourisme, de sport et concepts

 

Entre-deux-guerres : 1923, Triumph 10/20 ; 1926, Triumph Fifteen ; 1927, Triumph 13/35 ; Triumph 15/50 ; 1928, Triumph Super 7 ; 1930, Triumph Super 8 ; 1931, Triumph 12-6 Scorpion ; 1932, Triumph Super 9 et Triumph Southern Cross ; 1933, Triumph Gloria 10 ; 1934, Triumph Gloria Four, Triumph Gloria Six et Triumph Dolomite 8 ; 1937, Triumph Gloria 14, Triumph Dolomite Vitesse 14, Triumph Dolomite 14/60 et Triumph Dolomite Roadster ; 1939, Triumph 12.

 

Après-guerre : 1946, Triumph 1800 Saloon et  Triumph 1800 Roadster ; 1948, Triumph 2000 Roadster; 1949, Triumph 2000 Saloon, Triumph Renown, Triumph Mayflower et Triumph Herald 1200 ; 1950, Triumph TR1 ; 1953, Triumph TR2 ; 1956, Triumph TR3 ; 1958, Triumph TR3 A ; 1959, Triumph Italia et Triumph Herald ; 1961, Triumph TR4, Triumph Dove GTR4 et Triumph Herald 1200 ; 1962, Triumph TR3 B, Triumph Spitfire 4 Mark I, Triumph Vitesse 6 et Triumph Vitesse Sports 6 / Speed 6 ; 1963, Triumph Herald 12/50 et Triumph 2000 ; 1965, Triumph TR4 A, Triumph Spitfire Mark 2 et Triumph 1300 ; 1966, Triumph GT6, Triumph Vitesse 20 litres et Vitesse Mark 2 ; 1967, Triumph TR5, Triumph TR 250, Triumph Spitfire Mark III, Triumph Herald 13/60 et Triumph 1300 TC ; 1968, Triumph 2.5 Pi ; 1969, Triumph TR6 ; 1970, Triumph Spitfire Mark IV, Triumph 1500 et Triumph Toledo ; 1971, Triumph Stag ; 1972, Triumph Dolomite 1850 ; 1973, Triumph 1500 TC, Triumph Dolomite Sprint ; 1974, Triumph Spitfire 1500, Triumph 2500 TC et Triumph 2500 S ; 1975, Triumph TR7 ; 1976, Triumph Dolomite 1300, Triumph Dolomite 1500, Triumph Dolomite 1500 HL et Triumph Dolomite 1850 HL ; 1979, Triumph TR8 ; 1981, Triumph Acclaim.

 

TVR : des performances, du sport,

de la compétition et Gordon Murray

 

TVR, a été fondée en 1946 à Whiteley, dans le Hampshire, par Trevor Wilkinson, qui avait quitté l’école à 14 ans pour entamer l’apprentissage de la mécanique. Après avoir acquis un atelier qu’il baptisa Trevcar Motors, Trevor utilisa les trois consonnes de son prénom afin de créer, en association avec Jack Pickard, sa société de fabrication d’automobiles sous les initiales TVR.

 

La TVR Number One ayant disparu corps et biens, la première TVR dont il reste des traces fut construite en 1949 autour d’un vieux moteur Ford à soupapes latérales, son essieu arrière rigide était issu d’une Morris Eight et la suspension avant était à bras oscillants indépendants. Elle était habillée d’une carrosserie en aluminium et de la fameuse couleur British Racing Green qui permettait de reconnaître l’origine nationale des voitures lors des compétitions. Rouge pour l’Italie, Bleu pour la France, etc…

En 1953, la TVR Sports Saloon vendue en kit utilise des pièces d’Austin A40. Cela explique qu’elle existe en différents styles de carrosserie, pourvues de différents moteurs et qu’il n’y en n’a pas deux identiques. En 1955, un nouveau châssis offrant une assise plus basse et les suspensions sont entièrement indépendantes.

 

Le concept de Trevor Wilkinson d’une carrosserie légère sur un châssis tubulaire, d’un moteur avant performant et d’une transmission aux roues arrière sont toujours dans l’ADN de TVR, où l’on se remémore la pire année de l’histoire de TVR, 1975, lorsque l’usine a subi un incendie qui a gravement perturbé la production.

 

Célèbre pour ses voitures de sport, TVR compte avec les Griffith, Chiméra, Cerbera, Tuscan, Sagaris, et Tamora des modèles connus pour leur design excentrique, leurs performances exceptionnelles et le son caractéristique de leurs moteurs.

La construction légère sur des châssis en acier avec des carrosseries en fibre de verre contribuent  aux impressionnantes performances des TVR souvent équipées de moteurs V8, bien que certains modèles anciens aient utilisé des V6, tous modifiés par rapport  à leurs versions d’origine pour en augmenter la puissance et le rendement.

 

1949-2018 : tous les modèles TVR

de tourisme, de sport et concepts

 

Particularité parmi d’autres des TVR, un même modèle peut avoir été propulsé par différents motoristes au fil des évolutions d’un modèle : de BMC aux moteurs maison badgés TVR (TVR Rover, TVR Speed Six, TVR Speed Eight et TVR Speed Twelve), en passant par des moteurs Buick-Rover, Coventry Climax, Ford, Ford Cologne, Ford Essex, Ford Kent et Ford Windsor, Rover et Triumph L6.

 

Après-guerre : 1949, TVR N°2; 1956, TVR Jomar Mark I ; 1957, TVR Jomar Mark II (Coventry Climax 4L et Ford Kent L4) ; 1958, TVR Grantura Mark I (Ford 105E L4, Coventry Climax L4, Ford Sidevalve L4, BMC B-Series L4 et BMC B-Series L4) ; 1960, TVR Grantura Mark II (Ford 105E L4, Coventry Climax L4 et Ford Classic 190E L4) et TVR Grantura Mark II A ; 1962, TVR Grantura Mark III (Coventry Climax L4, Ford Classic 190E L4, BMC B-Series L4 et BMC B-Series L4); 1964, TVR Griffith 400 ; TVR Grantura Mark IV; 1967, TVR Vixen S1 (Ford Kent L4 et BMC B-Series L4) et TVR Tuscan V8; 1968, TVR Vixen S2; 1969, TVR Tuscan V6; 1970, TVR Vixen S3; 1972, TVR Vixen S4, TVR 1600M, TVR 2500M et TVR 3000M; 1975, TVR 3000M Turbo V6; 1976, TVR Taimar Turbo; 1978, TVR 3000S et TVR 3000S Turbo; 1980, TVR Tasmin 280i; 1983, TVR Tasmin 350i; 1986, TVR 420 SEAC; 1986,  TVR Tasmin 450 SEAC, TVR 420SE et TVR S; 1989, TVR S2; 1990, TVR Tasmin 350SE et TVR Griffith 500; 1991, TVR S3 et TVR V8S; 1993, TVR Griffith 430 et TVR S4C; 1994, TVR Cerbera ; 1995, TVR Cerbera 4.2 et TVR Chimaera 400; 1997, TVR Cerbera 4.5, TVR Chimaera 450 et TVR Chimaera 500; 1999, TVR Cerbera Speed Six.

 

XXIe siècle : 2000, TVR Tuscan R, TVR Tuscan Speed Six, TVR Cerbera Speed 12, TVR Tuscan S et TVR Tuscan 3.6; 2001, TVR Tamora ; 2002, TVR T350C ; 2003, TVR T350T, TVR Tuscan T440R et TVR Tuscan T400R ; 2004, TVR Typhon ; 2005, TVR Tuscan S et TVR Sagaris ; 2018, TVR Griffith II.

 

Il va tout de même falloir trouver une conclusion me disais-je en mettant un point presque final à cette préface sur le quatuor MG, Morgan, Triumph, TVR…

Et voilà qu’en jetant un regard innocent sur le site de l’usine TVR la solution m’est apparue sous la forme de la toute nouvelle TVR conçue par Gordon Murray Design.

 

Gordon Murray, nous le connaissons tous plus ou moins, plus particulièrement au travers de sa production de quelques championnes, en F1 notamment chez Brabham et McLaren, où il a aussi été le père de la GT1.

Depuis, il a enfanté encore et encore, jusqu’à créer sa propre griffe, GMA (Gordon Murray Automotive) avec les T.33, T.50, T.50S et T.33 Spider.

Comme s’il fallait nous convaincre que tant qu’il y aura des constructeurs britanniques de voitures atypiques le monde de l’automobile survivra !

 

Charles-Bernard ADREANI